La-Fille-Des-Carnets-Shoot-Damien-Raymond-67.jpg

Notre histoire

Ce n’est un mystère pour personne, l’agitation de nos vies nous détourne souvent de nous-mêmes, du seul champ de transformation sur lequel nous avons concrètement prise. Les carnets que je crée sont des prétextes pour revenir à soi, à ressentir, à s’écouter, à apprendre à se connaître, en partant des actes ordinaires, des paroles et des silences de notre vie de tous les jours.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours écrit, noté, listé toutes sortes de choses.

 

Je suis sensible aux petits riens heureux du quotidien, j’ai appris à les reconnaître, à les accueillir, à en garder la trace en moi. J’ai gardé mon tout premier cahier, qui a accompagné ma quatorzième année – un cahier à gros carreaux à la couverture vert fluo, very seventies ! D’autres ont suivi : ils sont tous, cahiers et carnets, rassemblés chez moi dans une grande malle. Je ne les ai jamais comptés, mais ils sont là comme une matière première, comme les gardiens de ma mémoire, de mes vécus quotidiens et de mes rencontres.

Ils gardent les souvenirs que je risque un jour d'oublier, et ceux que j’ai volontairement tenté d'oublier en les couchant sur le papier. L'écriture est arrivée comme une évidence, une nécessité en cas de surchauffe : on peut crier, se mettre en colère, chanter, peindre, courir, naviguer… moi, je note, et ainsi je me débarrasse et m’allège, ou bien je grave et je donne du poids ; je dialogue. Avec un crayon et du papier, sur un écran, qu’importe, les mots sont là.

Alors quand mon amie Valérie m'a lancé le défi de l’embarquer dans l’écriture quotidienne, j’ai décidé de lui proposer un sujet par jour, de lui fabriquer un carnet où elle consignerait cet échange et nous avons tenu 21 jours... Et j'ai adoré cela ! J'ai conçu des spécimens, offert des carnets à d’autres, et j'ai retrouvé le goût de créer et le fil que j’avais perdu. Je me suis mise en mouvement pour accompagner ceux que j’aime et je me suis aussi créé une nouvelle activité professionnelle.

 
Isabelle Guibert par Camille Dillard

Isabelle Guibert par Camille Dillard

LE FILLE DES CARNETS EN QUELQUES MOTS

 

Une collection de carnets poétiques et inspirants

Des ateliers créatifs et de partage dédié à l’écriture

Des carnets personnalisés
pour les professionnels

Une fabrication raisonnée.

Nos carnets sont imprimés localement et c’est un début pour être écoresponsable. Nous tentons, dans tous nos choix, d’impacter le moins possible l’environnement. Le papier est sans acide, sans vernis, issu de forêts durablement gérées ou issu de matériaux réemployés, les encres sont à base d’huiles végétales. Nous veillons à réduire au maximum les emballages et les transports. Nous privilégions la proximité géographique et humaine. Ce qui veut dire que nous choisissons de travailler avec des gens sympas qui vivent dans un rayon proche de nous et qui partagent nos valeurs — la simplicité des relations, la sincérité, le respect, la légèreté. La vie peut être courte, ne la compliquons pas.

 

Les carnets sont imprimés et cousus par des artisans d’Île de France.

Photographie : Damien Raymond (Collectif Shebam)

Photographie : Damien Raymond (Collectif Shebam)